L’atelier « Vieillir »

Cet atelier est destiné à tous ceux qui sont préoccupés par la question de la vieillesse et du vieillissement. Il n’est pas nécessaire d’être âgé pour y participer : la réflexion sera d’autant plus riche qu’elle rassemble des personnes d’âges différents.

Dans notre société actuelle, cette question touche de plus en plus de monde. Elle est le plus souvent abordée sous un angle purement médical (comment retarder ou combattre le vieillissement ?) et/ou utilitariste (les problèmes économiques et sociaux que pose le vieillissement de la population : retraites, sécurité sociale, et.).

L’atelier tentera de réfléchir sur la signification philosophique de la vieillesse : a-t-elle un sens autre que biologique ? Peut-on la penser autrement que de façon négative (comme amoindrissement, dégradation) ? Quelles relations avec les autres « âges de la vie » ? Quelles conséquences éthiques ? etc

Les réflexions se développeront à partir des interrogations et activités proposées dans le livre « Vieillir en philosophe » (Odile Jacob, 2015).

Si vous souhaitez donner une réponse à l’une de ces interrogations ou activités, ou poser une question, vous pouvez la déposer dans le forum ci-dessous. Elle sera vue par tous les visiteurs du site, et commentée par moi ou par d’autres.

Vous pouvez aussi faire l’activité « Portrait chinois de la vieillesse » en vous reportant sur la page de ce site ici , ou l’activité « Les relations entre générations » en vous reportant sur la page de ce site ici .

La question de la fin de vie, et notamment de la mort délibérée, fait l’objet d’une page spéciale à laquelle vous pouvez accéder en cliquant ici.

 

37 commentaires sur L’atelier « Vieillir »

  1. Vieillir ne veut rien dire, c’est la suite logique de tous les âges de la vie, mais c’est surtout une chance, beaucoup de gens ne vieilliront jamais. L’âge, la disponibilité, le temps libre, l’expérience, le vécu, les lectures permettent de réfléchir et de continuer à avancer. Rien n’est arrété mais on savoure mieux de la vie, parce que l’on a un passé, et que les années sont
    comptées.
    Jeune on se croit éternel, vieux on sait que le temps passe vite, malgré ses blessures, ses échecs, l’envie de continuer sans perdre de temps à des détails qui encombraient la vie avant. Essayer d’apporter aux autres sont acquis même si ils n’ont pas envie de nous écouter.

    1. Bonjour,
      Vous avez raison, la vieillesse, c’est l’irruption du temps dans une existence qui se croyait éternelle. Le fait de savoir le temps désormais compté, limité, conduit à réfléchir, à jauger ou juger les opportunités qui s’offrent à nous : en valent-elles la peine ? Sont-elles vraiment intéressantes ?
      Comme vous le dites très bien, la vieillesse incite à ne pas se perdre dans les détails, à aller à l’essentiel – bref à hiérarchiser les priorités.
      On peut donc dire qu’elle conduit à affermir la volonté. Tant qu’on a l’espoir de tout faire, de tout vivre, de tout réussir, tant qu’on pense avoir du temps pour tout, on veut tout, ce qui signifie qu’on ne veut rien. Si vouloir c’est choisir, la vieillesse, contrairement aux idées reçues, est l’âge où la volonté est la plus forte !
      Merci de votre contribution,
      François Galichet

    2. Je partage votre point de vue..Vieillir jusqu ‘à ce que l’on nomme un  » âge avancé  » est une chance,la saisir de la manière que vous définissez ménage des moments agréables jusqu’au terme du voyage.Comme vous je pense que ce que raconte un homme de mon âge intéresse assez peu ses fils de 50 ans ,ni ses petit fils de 25 qui ont d’autres motifs d ‘intérêt . Le temps viendra aussi pour eux ,peut être , de trouver leur actualité dans ma pensée d’aujourd’hui .Les idées vieillissent plus longtemps que les hommes
      Cordialement .
      Maurice

    3. On peut dire aussi, comme le remarque François Galichet dans son récent livre, que la vieillesse est, contrairement à une opinion répandue, l’âge par excellence de l’inventivité. Ce n’est par vertu ni par capacités intellectuelles qui se développeraient avec l’âge, mais par nécessité. Pour vivre avec des handicaps, il faut, en permanence, inventer.
      Ce que je découvre du vieillissement en le vivant, c’est que pour bien vieillir, c’est à dire vieillir dans la joie, il faut être intelligent et surtout savoir anticiper, avoir une bonne retraite et bien entretenir son corps.
      Pierre Ducros

        1. Je suis d’accord, mais la résilience peut avoir plusieurs significations.
          Elle peut vouloir dire une volonté de réparer les dégâts de l’âge, de maintenir ou retrouver l’état de pleine possession de ses moyens, comme dans une rééducation après un accident.
          Mais elle peut aussi vouloir dire la recherche de moyens de substitution, une réorientation des intérêts et des projets pour tenir compte du déclin des forces et des handicaps liés à l’âge.
          Dans le premier cas, la résilience conduit à nier le vieillissement, à le refuser en faisant les efforts nécessaires pour se maintenir « en forme ». C’est la volonté qui est essentiellement mobilisée.
          Dans le second cas, la résilience tient du bricolage tel que l’analyse Levi-Strauss : faire avec les moyens du bord, inventer, tâtonner, savoir « changer son fusil d’épaule » chaque fois que nécessaire. C’est l’imagination qui est alors mise en avant.
          Je pense que toutes les personnes qui avancent en âge sont conduites à pratiquer simultanément ces deux formes de résilience – selon les domaines, les circonstances, les opportunités.

    1. Pour l’instant, oui, mais les progrès de la médecine pourront dans un avenir plus ou moins lointain permettre de prolonger la vie sans attendre la vieillesse : voir notamment le livre de Laurent Alexandre, « La mort de la mort ».Il prédit que les enfants qui naîtront en 2050 auront une espérance de vie de 200, 300 ans ou même davantage !
      Est-ce que ce sera nécessairement un bien ? Le débat est ouvert…
      François Galichet

  2. Bonjour,
    L’allongement de la durée d’existence est le résultat des progrès prodigieux de la connaissance au cours des dernières decennies.Rien dans l’enseignement reçu dans l’enfance de l’homme de 90 ans que je suis ne le préparait à cette longévité .Le changement démographique a boulversé l’organisation des sociétés humaines :de la deuxième guerre mondiale de mon adolescence a la mondialisation actuelle ,l’antagonisme entre l’économie libérale et dirigiste aboutit à la société de consommation dans laquelle nous vivons.Nous pouvons voir notre planete comme une splendide sphère bleutée dans l’immensité noire.La jeunesse.l’age adulte nous focalisent sur la survie le besoin de primer.La vieillesse que je vis me permet d’accéder a l’universel,conscient de n’être qu’un individu participant à l’épopée de l’espèce et a la merveilleuse histoire de l’évolution.Pour aider ceux qui ont mal « d’être vieux »je conseille de ne pas trop écouter leurs douleurs mais de penser au bien etre qui suivra.Socrate avant de boire la ciguë jouissait d’être liberé de la douleur provoquée par les chaînes qu’on lui ôtait .Cros Magnon était vieux a 20 ans,Montaigne a 60,nous avons la chance de pouvoir faire durer le plaisir,profitons en !

  3. Vous avez raison de dire que l’avancée en âge conduit ou incite à une attitude contemplative, et à prendre du recul par rapport aux préoccupations de la vie. Je suis tout à fait d’accord avec votre idée « d’accès à l’universel ».
    Mais je me demande si on peut, comme vous dites, se contenter de « faire durer le plaisir ». N’avons-nous pas le devoir d’aider ceux qui nous entourent à accéder, eux aussi, à l’universel ? Peut-on se contenter de leur donner des « conseil »? Pouvons-nous assister aux périls qui menacent la planète, et aux dérives de la « société de consommation », sans se sentir encore un peu – et même beaucoup – solidaires des générations qui nous suivent ?
    C’est pourquoi je suis un peu gêné par votre dernière phrase (« Profitons-en »). N’a-t-elle pas une tonalité un peu égoïste, du genre « Après moi le déluge »?

    1. Absolument d’accord .Mais la chute maladroite voulait exprimer l’inutilité de s’apitoyer sur les méfaits inévitables de l’usure du temps.Bien sur qu’il faut se sentir solidaire mais l’audience et la capacité d’intervention du vieil homme sont vraiment réduites .En remontant pas très en arrière dans le temps l’information se transmettait oralement,actuellement internet vous permet de sortir avec l’encyclopédie dans votre poche ,chacun en faisant l’usage de son choix pour l’achat du dernier gadget.Le changement démographique amenera progressivement une possibilité plus grande aux anciens de communiquer le fruit de leur expérience sans la prétention de la vouloir exemplaire .Ma possibilité d’être utile est limitée a mon environnement immédiat et aux personnes qui le meublent et j’essaie de faire de mon mieux.J’ai lu votre livre avec beaucoup d’intérêt et il me fournit de nombreux thèmes de réflexion .Je l’ai prêté a mon généraliste qui est aussi gériatre.Amicalement

      1. Votre participation à ce forum montre que vous avez encore beaucoup de capacités à communiquer et agir sur votre environnement ! C’est vrai que les techniques modernes comme Internet atténuent le handicap de l’âge ou de la maladie : plus besoin de faire, comme Platon, des voyages longs et pénibles pour diffuser ses idées ! Mais elles nous donnent aussi davantage de responsabilités . Échanger et communiquer davantage avec les autres, c’est aussi s’exposer davantage à leur jugement : les phénomènes de harcèlement sur le web, qui concernent surtout les jeunes, en sont une illustration…
        Bien amicalement,
        François Galichet

        1. Merci de votre réponse.j’ai écrit sur le vieillissement une note sur le comportement des sociétés animales et le sort des sujets devenus trop vieux et contraints à l’isolement par leurs groupes.On ne peut s’empêcher de voir la similitude avec l’espèce humaine.Peut on y voir une loi de la vie ?
          L’évolution nous a doté de capacités intellectuelles supérieures a nos cousins primates.Nous organisons mieux nos sociétés depuis homo erectus ,est-ce que l’allongement de la durée de vie ne va pas modifier profondément la démographie avec toutes ses implications sur l’organisation des sociétés,le mode de vie et finalement un nouvel équilibre de la biosphère ?

          1. Votre question est tout à fait pertinente. Des scientifiques comme Laurent Alexandre prévoient qu’en 2050 il sera possible de prolonger indéfiniment la vie humaine (cf son livre « La mort de la mort »). C’est ce qu’on appelle le « transhumanisme » ou le « posthumanisme ». On peut interpréter cette avancée de deux manières :
            1°) L’une optimiste : la mort servait, dans la nature, au renouvellement et à l’évolution des espèces (cf Darwin : sélection naturelle, etc.). Désormais l’homme s’affranchira de ces contraintes liées à la vie biologique et continuera son évolution de manière continue, avec les mêmes individus devenus immortels, sans avoir besoin du remplacement des générations successives.C’est ce que vous appelez « un nouvel équilibre de la biosphère ».
            2°) L’autre pessimiste : cette volonté d’immortalité est l’expression ultime de l’instinct de conservation qui caractérise les individus biologiques. Le refus de la mort conduira à la sclérose de l’espèce humaine, à des luttes sanglantes (il n’y aura pas de place pour tout le monde), des problèmes démographiques et écologiques, et finalement à la décadence, voire la disparition de l’homme…
            Je vous laisse le choix de l’une ou de l’autre hypothèse !
            Dans les deux cas la vieillesse ne serait qu’un phénomène transitoire, voué à disparaître. Ce n’est pas très réjouissant pour les seniors actuels (dont je suis) qui ne connaîtront pas cet âge d’or car ils sont nés trop tôt…Qu’en pensez-vous ?

          1. Votre remarque est juste, mais au premier abord je ne vois pas bien le rapport avec la question du « vieillir ». En y réfléchissant, il me semble que vous exprimez une idée intéressante : à savoir que les idées ont besoin de vieillir pour avoir de la force. Une idée jeune est une idée neuve, donc controversée, discutée, critiquée. C’est seulement au bout d’un temps assez long de maturation qu’on peut apprécier sa véritable portée et sa signification profonde. Les idées vieillissent bien après leurs auteurs : 2500 ans, c’est énorme comparé à la vie de Platon , mais c’est très peu comparé à l’histoire présente et future de l’humanité. Le temps des idées n’est pas celui des hommes, il est beaucoup plus ample, mais comme lui il comporte différents âges – jeunesse, maturité, vieillesse. Est-ce cela que vous avez voulu dire ?

    2. Je ne vois pas de contradiction entre se faire plaisir et profiter de ses atouts et se soucier des autres, surtout des plus démunis. La Bible nous dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

      1. C’est vrai, mais toute la question est de savoir quel équilibre on met entre ces deux orientations. Pour les retraités particulièrement, beaucoup se livrent à des activités bénévoles, altruistes, associatives, etc. Certains s’y consacrent entièrement, dans un dévouement de tous les instants. D’autres ne leur accordent qu’une part de leur temps, et réservent le reste pour des plaisirs personnels comme voyager, lire, aller au cinéma ou au théâtre, etc – ce qui est parfaitement légitime.
        Pendant la vie professionnelle l’arbitrage entre ces diverses activités se fait tout naturellement – d’abord le métier, car il faut bien « gagner sa vie » ; puis l’indispensable loisir pour récupérer des fatigues du travail et s’occuper de sa famille, ou vivre une passion amoureuse ; et enfin, pour certains, des engagements « altruistes », politiques, associatifs ou autres.
        Dans le cas du retraité en revanche ce partage est totalement arbitraire puisqu’il ne travaille plus et que sauf exception il n’a plus d’enfants à élever. Un sociologue observe : « De nombreux retraités s’engagent sur le terrain politique ou associatif, mais ne veulent pas être enfermés dans leur engagement. « Butiner » devient alors une façon de préserver le temps de l’émancipation ».
        Mais le « butinage » est-il pleinement satisfaisant ? Je n’en suis pas sûr…

        1. Bonsoir François,

          Je souhaitais prolonger nos échanges à propos de « s’occuper de soi / se préoccuper des autres. Plusieurs aléas de la vie m’ont empêché de le faire rapidement. Enfin, j’y arrive !

          Mon texte était très bref, donc sans nuances. Tu apportes ces nuances qui manquaient. Cela m’a conduit à réfléchir sur les vertus respectives des textes brefs et des textes plus longs. Les seconds permettent les nuances indispensables, mais les premiers ont le mérite de faire « choc ». Quoi de plus fort dans sa concision et sa précision que le texte de la Bible : « Tu aimeras ton prochain comme toi même » !

          Ton texte aborde le bénévolat, thème central du vieillissement, dans la mesure où beaucoup de bénévoles sont de jeunes retraités et qu’au très grand âge, les vieillards sont avec d’autres (les enfants, les malades, les handicapés, les infirmes…) bénéficiaires des actions bénévoles.

          Je trouve que le thème du bénévolat aurait sa place, un jour, dans le forum de par sa complexité. Tu évoques ceux qui se consacrent entièrement au bénévolat dans un dévouement de tous les instants. N’y a t’il pas aussi ceux qui le font par gout du pouvoir, par besoin d’une petite rémunération complémentaire, ou, comme souvent en politique, pour satisfaire un ego surdimensionné, voire pour gouter à la corruption. D’ailleurs tu mets plus loin dans ton texte « altruisme » entre guillemets. L’altruisme existe t’il ? J’en doute. Par contre, je comprends que l’on s’engage dans une action bénévole parce que l’on y trouve son compte. Encore faut-il ne pas confondre ce désir légitime avec de très hautes vertus voire avec la sainteté ou l’accession au paradis !

    3. bonjour, là est un des problèmes majeurs: « après moi le déluge » est l’ignorance qui règne dans nos sociétés. Croire que tout est fini avec la mort est une idéologie désastreuse car elle pousse tous ces croyants à une boulimie de la consommation sans remords si cela est néfaste pour la biosphère et les futures générations. Il serait bon de repenser le temps: cyclique ou linéaire; tout est cyclique dans notre monde; saisons, la course du soleil et des astres, etc. Les philo d’orient pensent le temps cyclique régit par la loi de cause à effet. de cette manière la Vie n’est plus absurde puisqu’elle continue vie après vie jusqu’à ce que nous, êtres vivants, ayons résolu la cause de notre existence dans ce monde phénoménale et sorti de ses effets où naissances, vieillesse et morts se succèdent.
      Un point important pour le 3e âge à méditer. Amitiés

      1. Bonjour,
        La philosophie bouddhiste est tout à fait estimable, mais je ne suis pas certain qu’aujourd’hui elle corresponde à l’état actuel de la science. Depuis la théorie du Big Bang la notion de temps cyclique me paraît abandonnée au profit d’un temps orienté, depuis l’explosion intiale jusqu’à l’entropie finale (refroidissement du soleil, etc.). Certes la vie sur la planète Terre a connu des cycles successifs ( cinq extinction majeure des espèces depuis l’origine, et nous vivons actuellement la sixième dont nous sommes la cause). Mais ce n’est visiblement pas cela qui préoccupe nos contemporains. La maxime « Après moi le déluge » n’a jamais été aussi puissante qu’en ce moment où effectivement, le déluge et bien d’autres calamités plus graves encore nous menacent.
        C’est pourquoi je pense qu’il faut trouver ailleurs que dans l’idée d’un temps cyclique le principe du respect de l’autre, et d’abord de nos propres descendants qui hériteront d’un monde calamiteux dont nous sommes largement responsables. Il me semble que c’est au contraire dans l’idée que le temps est unique et irréversible qu’on peut trouver de quoi conjurer la menace. Notre humanité est unique ; si elle disparaît, elle ne renaîtra jamais, pas plus que les dinosaures. Nous représentons une chance qui ne se représentera pas : c’est cette conscience d’unicité qui est susceptible, peut-être, de retenir les hommes au bord du gouffre. Mais je vous concède que ce n’est pas gagné !

        1. Bonjour et merci pour votre réponse.
          Pour le temps cyclique, je me référais plutôt des Védas.
          Ils mentionnent que l’Univers est créé, anéanti et crée de nouveau, et ce nous sommes les témoins: l’industrialisation de la société, les évolutions de l’agriculture, les troubles sociétaux, les découvertes technologiques, etc. connaissent le même développement dans les création antérieures que dans les créations à venir, seuls les détails changent. L’histoire de l’Univers se répète pratiquement de la même manière.
          Il semble que Babylone ait été en étroite relation avec l’Inde védique. Pour le Babylonien Bérose, IIIesc av.JC, célèbre pour son exposé sur la Théorie de l’éternel retour et de la grande année, reprise ensuite par les stoïciens, les astronomes babyloniens confirment les connaissances astronomiques et astrologiques présentées dans les Védas., par leurs découvertes des révolutions synodiques des planètes: les révolutions annuelles du soleil et de la lune sont des sous multiples d’une même période commune, la grande année, au terme de laquelle le soleil, la lune et les planètes reprennent leur position initiale par rapport aux étoiles fixes. Ils en conclurent que la vie de l’univers est périodique, qu’elle repasse éternellement par les mêmes phases, suivant un rythme perpétuel. C’est l’idée du retour éternel.
          Pour Bérose, la grande année s’étend sur 432000 ans, durée de l’âge de kali ou âge de fer dans le calendrier védique
          Les connaissances mésopotamiennes évoquent un éternel retour par lequel l’histoire du monde se déroule de façon cyclique. Nouvelle naissance, nouvelle genèse: c’est ce que les grecs nomment palingénésie universelle. Dans la Nature humaine, Némésios d’Emèse confirme cela. Cette apocatastase, ou reconstitution de l’Univers se produira, non pas une fois, mais un grand nombre de fois: le monde s’embrase et tout recommence exactement de la même façon. Une transmigration collective, cosmique et cyclique a lieu.
          Platon, Aristote, Pythagore, les écoles de pensée de l’Inde, de la Chine, de la Grèce, etc. acceptent le temps cyclique. Et Montesquieu explique bien dans L’Esprit des Lois: … ceux qui ont dit qu’une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grand absurdité, car quelle plus grande absurdité qu’une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?…….. La suite est d’autant plus intéressante.

  4. Oui.Pour ma conduite personnelle je dois me situer.Je m’explique plus facilement mon univers par une marche vers la complexitè que par une théorie créationiste .Beaucoup de temps à été necessaire pour passer de l’uniformité de l’hydrogène ,par étapes successives (galaxies ,étoiles ) aux éléments de Mendeiev dont nous sommes fait.L’esprit etait il présent des le début ?Beaucoup de hasards successifs pour permettre la formation d ‘une planete vivante et beaucoup d ‘espèces (extinctes ) avant d’arriver à la forme (transitoire) de notre espèce dont le succès est dû à la capacité de son esprit de mieux utiliser « l’information ».Je perçois la longévité accrue comme une adaptation de notre espèce a l’environnement .Si c’est une erreur la sélection sanctionnera.C’est dans ce sens que l’atelier vieillissement peut apporter un enrichissement a tous.Les idées vieillissent aussi ,certains se réconfortent a coup de certitudes,d’autres ne sont pas convaincus et cherchent.L’immortalité n’existe pas quelque soit l’âge atteint le passage du temps laisse son empreinte.

    1. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que « l’immortalité n’existe pas » et que même si on parvient à supprimer le vieillissement biologique des humains, les idées, les cultures, les passions et intérêts des hommes continueront de vieillir.
      Toute la question est de savoir si le renouvellement des pensées et des pratiques humaines, qui conditionne l’adaptation à une planète qui ne cesse de changer (aujourd’hui plus que jamais), s’opérera mieux avec des individus biologiquement immortels qu’avec une multitude d’individus se succédant au fil du temps, comme actuellement.
      C’est un débat qu’on devrait commencer à se poser ! Or je ne vois nulle part cette question abordée…

    2. Bonsoir Maurice,

      Je crois, comme toi, que les apports de la cosmologie et de la géologie nous apportent des clefs de réflexion sur l’humanité et sur notre époque. Il en est de même, évidemment, de l’histoire.

      Ayant pratiqué un peu, dans une de mes vies, la géologie, j’ai appris, notamment :

      • Que la vie sur terre a connu au moins 5 grandes extinctions d’espèces vivantes. Ayant le nez sur le guidon, nous ne « voyons » que la 6°, celle qui est en cours et dont l’homme est à l’origine. Celle-ci existe réellement, mais rien ne dit que ce sera la plus importante des 6. D’abord, la vie sur terre, à ses origines, semble avoir failli disparaître. Les géologues disent qu’il s’en ait faillit « d’un cheveux » ! Mieux connue, l’extinction du Permien à l’ère primaire a vu la disparition d’un pourcentage très élevé des espèces vivantes, supérieur à celui de de l’extinction qui a couté la vie aux grands dinosaures.
      • Que s’il n’y a plus de grands dinosaures sur terres, les oiseaux qui font partie de la même grande famille existent encore pour notre plus grand plaisir. Une grande extinction donne leur chance à des familles qui peuvent prendre leur essor. Ainsi, les mammifères ont largement profité de la disparition des gros dinosaures qui leur faisaient beaucoup d’ombre !
      • Que la vie sur terre est remarquablement stable depuis 3 milliards d’années, bien que, prises individuellement, aucune espèce n’est immortelle. Pourquoi l’homme le serait-il ? Personnellement, je n’arrive pas à partager l’extrême dramatisation initiée par le courant écologique à propos de la disparition d’espèces rares. Bien sûr, l’homme en est généralement la cause (pas toujours), mais ne sommes nous pas aujourd’hui, le plus grand prédateur sur terre, en l’absence de plus prédateur que nous ? Nous pillons bien, sans vergogne toutes les richesses de la planète (espèces animales et végétales, terres et minéraux) de notre planète. Comprend moi bien, j’ai plutôt la fibre écologique (sauf que je suis plutôt pro-nucléaire), car on peut penser que cela finira mal pour l’Homo sapiens. Mais notre avenir, en tant qu’espèce, est de mourir tôt ou tard. Bien sûr, la durée de vies des espèces varie beaucoup, de quelques dizaines de millions d’années en moyenne à plusieurs centaines de millions, voire un milliard et plus. Il existe aujourd’hui une espèce de verre de terre qui existait déjà à l’ère primaire et un arbre comme le Ginkgo biloba qui illumine nos parcs à l’automne existait avant les dinosaures. Alors, l’Homo Sapiens vivra peut être encore longtemps car il a de vrais atouts. Encore faut-il qu’il renonce à ses conduites suicidaires (Voir Michel ROCARD : « Suicide de l’occident, suicide de l’humanité ? » Ed. Flammarion).
      • La mort de notre espèce, comme la mort de chacun d’entre nous est marquée par le fait que « nous n’en savons ni le jour, ni l’heure ».

  5. Je voudrais faire deux réflexions sur la vieillesse.
    D’abord, en cas de solitude, comment espérer pouvoir réaliser des voyages, des balades en voitures, des sorties et bien d’autres activités pour lesquelles il faut être deux ?
    Ensuite, il ne me semble pas être pessimiste en ayant le sentiment de voir se détériorer un certain nombre de choses : la langue, par exemple, qui se remplit de mots laids et déplaisants, et abandonne une partie de ses richesses.

    1. Vous avez raison de remarquer que la caractéristique la plus fondamentale de la vieillesse est peut-être la solitude, parce qu’elle est irrémédiable, alors que les autres pertes (de capacités, de vitalité, etc.) peuvent être plus ou moins compensées.
      Cependant peut-on dire que dans le monde actuel la solitude absolue et irrémédiable existe? Autour de moi je connais plusieurs personnes qui après la perte de leur conjoint ont trouvé dans des engagements associatifs ou autres l’occasion de nouer de nouvelles relations. Votre message sur ce site ne montre-t-il pas qu’on peut échanger à distance, sans proximité physique ?
      Vous dites qu’il y a beaucoup d’activités « pour lesquelles il faut être deux ». Mais on peut aussi les faire à plusieurs, si on fait l’effort de sortir de chez soi !
      Votre seconde remarque n’a rien de pessimiste. C’est vrai que la vieillesse nous conduit à remarquer surtout « les choses qui se détériorent », et Dieu sait qu’il y en a aujourd’hui! Mais nous devrions aussi essayer de voir les nouveautés qui sont un gage d’espoir. Par exemple dans la langue,s’il y a en effet des « mots laids et déplaisants », il y a aussi des créations verbales intéressantes, des nouveautés qui enrichissent la langue.

      1. Je ne parle pas de solitude irrémédiable et absolue, je parle de la solitude du coeur qui a besoin d’autre chose que de mondanités ou d’activités collectives. Je me passe mal d’un interlocuteur privilégié, à qui faire part de mon évolution intérieure, avec qui partager mes choix devant les nouvelles du monde. Il est un âge où les voyages organisés sont fatigants, où l’on ne peut apprécier de découvrir des merveilles qu’à un certain rythme, avec une certaine écoute, donc à côté d’une présence amie.

  6. Bonjour

    J’ai 69 ans et j’ai le sentiment de vivre depuis 9 ans la plus belle période de ma vie . Pourquoi?

    1) Liberté : Retraité, je suis libre d’utiliser mon temps comme bon me semble. Depuis ma naissance je n’ai jamais connu ce niveau de liberté toujours dépendant de systèmes divers. La retraite permis de vivre et de penser le sens de ce temps libre.

    2) Présence : Vieillir c’est mûrir; Vieillir permet de développer ma capacité être présent à la vie. L’individuation jungienne donne . du sens à cette maturité. ( faire passer l’être avant le paraître)..

    3) L’ amour : La prise de recul nous permet de différentier l’essentiel de accessoire. A notre age nous devons savoir que l’amour est la valeur principale de la vie. Nous avons la disponibilité pour donner notre attention aux autres.

    4) La vie. Je m’éprouve de plus en plus vivant, car si mon corps donne des signes de faiblesse cela est compensé par l’intensité de la vie de l’esprit.

    Ainsi , vieillir me semble être un un chemin de liberté intérieur source de joie. Je suis de puis 10 ans en recherche sur le vieillissement , j’ai beaucoup lu réfléchi et mon optimisme se développe à partir du moment ou j’apprends à accueillir la mort comme cadeau fait à ceux qui arrivent pour sur terre, nos petits enfants.

    1. Votre intervention illustre ce que j’appelle la fonction critique et réflexive de la vieillesse. Elle débouche sur un « nouvel art de vivre » qui, comme vous dites très bien, conduit à distinguer l’essentiel de l’accessoire et l’important de l’inutile.
      Cependant, je demande si votre « optimisme » ne met pas de côté une question incontournable. Tant que la dégradation du corps ne compromet pas la lucidité de l’esprit, la vieillesse est en effet un progrès vers une vie plus profonde et plus authentique. Mais vous savez comme moi que la vieillesse s’affronte au risque permanent de l’inconscience, de la souffrance et de l’indignité, c’est-à-dire à l’altération irrémédiable de la « vie de l’esprit » que vous défendez. Dès lors, la mort peut-elle être considérée seulement comme « un cadeau à ceux qui arrivent sur terre » ? Ne devient-elle pas aussi, dans ces circonstances extrêmes, quelque chose comme une exigence, un devoir moral ? La fonction critique et réflexive que vous décrivez ne doit-elle pas s’exercer aussi sur la valeur de la vie elle-même et sur les conditions qui la rendent justifiable ou injustifiable ?
      Je ne vois là nulle atténuation de votre optimisme mais elles au contraire son accentuation. On ne peut être pleinement heureux que si on connaît les critères et les moyens qui permettent d’échapper au malheur.
      Bien cordialement à vous.

  7. Etre vieux, c’est lutter contre la vieillesse.
    Cette appréciation de Simone de Beauvoir que tu cites page 63, François, m’a beaucoup plu. (La phrase complète est :  » Pour les gens qui ne veulent pas sombrer, être vieux, c’est lutter contre la vieillesse . »)
    J’ai souvent entendu dire  » Il (elle) est (ou était) jeune  » en parlant de personnes ayant allègrement dépassé la soixantaine, voire plus. Comme j’étais dans la catégorie concernée, un jour j’ai fait part de mon agacement et dit que j’étais vieux et que je le savais bien. On m’a alors demandé depuis quand je m’estimais vieux. Ca n’est pas du tout-ou-rien, on ne devient pas vieux du jour au lendemain ! Surpris par la question que je n’avais pas anticipée, j’ai hésité et répondu que c’était depuis que j’ai environ la soixantaine. Des personnes ayant quelques décennies de moins ont réagi :  » On n’est pas vieux à 60 ans  » ou  » Tu…  » etc.
    J’apprécie l’expression de Simone de Beauvoir parce je trouve qu’elle sous-entend bien le comportement, l’effort, modéré au début, pour que la vieillesse ne prenne pas trop de place, n’influe pas trop sur notre façon de vivre ; même si, progressivement, elle gagnera du terrain. Certes, généralement, vers la soixantaine on n’est pas encore soumis à la vieillesse, mais on commence à lutter contre elle n’est-ce pas ?

    Par ailleurs, une longue expérience personnelle me donne envie de paraphraser Simone de Beauvoir en disant :  » Être handicapé, c’est lutter contre le handicap ».

    1. Bonjour René,
      Ton intervention soulève deux questions intéressantes.
      En premier lieu, le problème de l’anticipation du « devenir vieux ». Tu as raison de dire « qu’on ne devient pas vieux du jour au lendemain ». Les manifestations de la vieillesse sont progressives, et la prise de conscience aussi. Je te renvoie à ce texte de Bernard Pivot :

      « Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge ».

      Il illustre parfaitement ce que tu dis : on vieillit d’abord dans le regard des autres avant de vieillir pour soi-même. Ce regard est un « accélérateur de vieillesse » : il rend conscient ce qui était inconscient, accentue ce qui était seulement esquissé.
      Même si on peut lutter, comme certains, contre « l’âgisme », c’est là quelque chose d’inévitable. Revendiquer plus de respect pour les vieux, c’est déjà les considérer comme différents. Plus on parle de la vieillesse, plus on aggrave l’écart qu’elle creuse. C’est pourquoi « lutter contre la vieillesse », pour reprendre le mot de Beauvoir, c’est d’abord ne pas trop en parler, s’accorder un droit à l’oubli, à l’inconscience et même à la mauvaise foi !
      Ce qui me conduit à la seconde question : ton rapprochement entre la vieillesse et le handicap. Ici aussi je suis en plein accord avec toi : « lutter contre le handicap », c’est lutter pour ne pas exister, dans le regard des autres et le sien propre, comme « handicapé », même à respecter ou protéger. D’ailleurs, la vieillesse et le handicap ont ceci de commun que ce sont des phénomènes qui ont une dimension sociale essentielle. D’une culture à l’autre, d’une époque à l’autre, leur statut diffère. Ce ne sont pas, comme les maladies, des phénomènes purement biologiques appelant une solution médicale, mais des phénomènes sociaux appelant une réponse politique.
      Merci pour ta contribution à la réflexion commune !

  8. La vieillesse est devenue un des processus* du vivre au même titre que grandir et mûrir. Cette émergence du vieillir comme processus à part entière du vivre est un bouleversement .Il y a encore une ou deux générations, le vieillir était à peine regardé comme une démarche administrative – sénescence ,restrictive, qui devenait forclose par la double signature du médecin et du curé. Que pouvait-il s’y produire sinon la douleur et la mort. Nous mesurons encore mal la nature de cette transformation du vieillir en processus du vivre à part entière.
    L’allongement sanitaire et social de la durée de vie y est pour quelque chose bien sûr .C’est surtout une révolution ontologique sur la manière dont nous nous pensons ,comme sujet responsable des nouveaux enjeux de développement humain . Il s’agit maintenant non seulement de bien grandir et de bien murir mais aussi de bien vieillir .
    Vieillir mobilisera des ressources personnelles ,des opportunités offertes par les autres ,et des moyens fournis par l’environnement au même titre que grandir et mûrir .Par là le mouvement du vieillir est donc bien de même nature que celui du grandir et mûrir. Mais d’un autre côté ,si bien grandir permet de vivre d’espoir et se nourrir de connaissances,si bien murir permet de vivre de son travail et se nourrir de désirs, de quoi le bien vieillir permet-il de vivre et de se nourrir?
    1) Certains répondront : vivre de sa retraite et se nourrir de souvenirs . Peut-on essayer d’aller plus loin ?
    2) Le bien vieillir peut-il n’être qu’une agence du Système libéral: du contrat social-inter-générationnel ?de l’économie de marché –la bonne santé ?, de l’Etat de Droit—une législation adaptée ? Mais n’est-ce pas déjà, dans ces fondamentaux de l’humanisme des Lumières, cela qui est en péril dans le grandir et le mûrir ?
    Le grandir et mûrir voient en effet , leurs vulnérabilités augmenter (précarité ,dévalorisations, peurs ),leurs responsabilités s’accroîtrent démesurément (pollution ,mal bouffe,terrorisme)et leur autonomie diminuer (normalisation ,culpabilisation ,addictions en tout genre).
    3) La subjectivité de chacun est à mettre en avant dans le bien vieillir, ne pouvant pas copier les deux autres processus à bout de souffle. Allons vers la sobriété heureuse, dont parle Pierre Rabbi et plus encore vers un autre rapport au temps .
    Vieillir, parce nous en avons le temps, c’est être présent dans la présence à soi, aux autres, à l’environnement .Ce que grandir et murir ne peuvent guère faire, happé vertigineusement par un avenir de craintes et plombé lourdement par un passé de regrets.
    4) Etre présent signifie par ailleurs revisiter (ré-écrire ?) les lectures ,les rencontres ,les événements,les émotions ,les attentes …qui nous ont constitués ,même en imaginaire ,et qui ne demandent qu’à revivifier le présent .Lire ou relire Augustin à ce sujet .Ce n’est pas la recherche du temps perdu (ce que n’est pas d’ailleurs le roman de Proust),mais la recherche du temps vif (ce qu’il est bel et bien) d’aujourd’hui.
    Vieillir comme processus à part entière du vivre est non seulement à inventer, il permettra de métamorphoser le vieillir, mais aussi souhaitons-le à aider à changer le regard du grandir et mûrir sur eux-mêmes.
    *processus vient du latin pro (au sens de « vers l’avant ») et de cessus, cedere (« aller, marcher ») ce qui signifie donc aller vers l’avant, avancer.Il est beaucoup utilisé dans le vocabulaire de l’organisation industrielle,mais aussi en sciences humaines dans son sens originel : ensemble finalisé considéré comme doté d’une unité ,d’une organisation, d’événements étalés dans le temps et en philosophie proche de notre contibution :ontologie du devenir ,son principe est d’identifier la réalité métaphysique avec le changement et le développement.

  9. Bonjour
    je ne sais pas si votre atelier en ligne se poursuit cette année.
    Je fais partie d’un groupe de dix personnes (hommes et femmes) qui se réunit mensuellement depuis plus d’un an autour de cette interpellation lancée par l’une de ces personnes : « Vieillir, une sacrée chance ! ». Nous avons appelé notre groupe Voyâges et nous nous réunissons le 22 janvier avec votre livre comme support et amorce de réflexion. J’envisage de recueillir la matière produite et j’aimerais savoir si vous accepteriez de nous aider dans notre analyse. Vous déplacez-vous parfois pour animer un atelier ? Merci de vos réponses. Sylvie Blaise à SAILLANS dans la Drôme

  10. Bonsoir ,Je trouve votre initiative fort sympathique,et le titre très joli .Mais nous sommes géographiquement très éloignés(je suis près de Nantes),dommage ,J’ai un moment tenté de lancer une initiative semblable .Mais les participants avaient un peu de mal à prendre un peu de recul.Je suis demandeur d’un lien avec vous et ouvert à toute suite ….
    Bien cordialement .
    Jean Pierre Hédouin

  11. Bonjour Jean-Pierre,
    Je suis tout à fait disponible pour ouvrir un lien qui permette d’échanger.
    Dites-moi sur quel thème vous souhaitez débattre et j’ouvrirai une page spéciale qui permettra de mieux cadrer les discussions.

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