Qui est François Galichet ?

Je m’appelle François Galichet. J’ai 72 ans, ce qui, je crois, m’autorise à animer un site de réflexion sur le vieillissement et la vieillesse.

Après des études de philosophie ( Normale Sup Ulm, agrégation puis doctorat d’Etat de philosophie) j’ai longtemps exercé en coopération ( Algérie, Sénégal) avant de prendre un poste de professeur des Universités à l’Université de Strasbourg.
J’ai exercé cette fonction jusqu’en 2004, date de mon départ en retraite.

Durant mes activités universitaires, je me suis beaucoup intéressé aux questions d’éducation. J’ai participé, dans le cadre de l’IUFM d’Alsace, à de nombreuses actions de formation des maîtres.

J’ai  particulièrement travaillé autour de la philosophie pour enfants. J’ai animé de nombreux débats philosophiques dans des classes ( en collaboration avec les enseignants). Ils ont débouché sur la publication de plusieurs ouvrages sur les pratiques du débat philo à l’école primaire et maternelle.

J’ai également publié des ouvrages sur l’éducation à la citoyenneté.

Après mon départ en retraite, j’ai participé à une expérience d’enseignement en ligne organisée à l’Université de Franche-Comté. J’ai assuré, pendant cinq ans, un cours de philosophie de l’éducation dans une filière licence-master d’éducation et de promotion à la santé en ligne ( EPSEL). Ce cours accueillait principalement des professionnels de la santé et du travail social, résidant en France, mais aussi dans les DOM-TOM et dans de nombreux pays.

Cette expérience m’a convaincu qu’un enseignement philosophique en ligne était non seulement possible, mais finalement plus efficient et plus riche qu’un enseignement en présentiel. Le travail en ligne permet non seulement de diversifier les pratiques pédagogiques, mais aussi de les rendre plus interactives et plus transparentes. Il est aussi beaucoup plus souple pour les étudiants.

C’est cette expérience que je propose de renouveler aujourd’hui, dans un cadre qui n’est plus celui d’un cursus universitaire donnant lieu à validation, mais celui d’un « Atelier populaire » ( dans l’esprit des « Universités populaires ») accueillant des étudiants de tous horizons et de tous âges, ayant pour seul souci de partager et d’enrichir leurs connaissances et leurs compétences réflexives.