Téléchargez « Pratiquer la philosophie à l’école »

Les éditions Nathan n’ont pas souhaité réimprimer mon ouvrage « Pratiquer la philosophie à l’école, 15 débats pour les enfants du cycle 2 au collège ».

Il est donc actuellement épuisé.

Pour répondre à la demande de nombreux enseignants, j’ai décidé de le mettre gratuitement à la disposition de tous ceux qui souhaiteraient s’en servir comme outil pédagogique pour se lancer dans la discussion à visée philosophique.
Vous pouvez le télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous.

Galichet_Pratiquer la philosophie à l’école

Si vous avez des questions ou des réflexions liées à votre mise en pratique des fiches, je vous répondrai volontiers.

Si vous souhaitez être aidé(e) ou avoir des conseils pour animer un débat philo avec des enfants, rendez-vous sur ce site à la page :

https://philogalichet.fr/philosopher-en-classe-ou-en-famille/

ou directement sur les forums :

  • débattre sur un sujet : ici
  • débattre à partir d’un livre, d’un album, d’un conte : ici
  • débattre à partir d’un dilemme moral ou sur une question morale : ici

Par ailleurs, je signale que j’ai publié chez Belin, à la demande de l’UNICEF, un ouvrage conçu sur le même plan (fiches en 4 parties : enjeux du thème, objectifs du débat, gestion du débat, prolongements possibles).

Le thème général est : « Les droits de l’enfant ».

Les 10 fiches portent sur les sujets suivants : 1.- Qu’est-ce qu’un enfant? – 2.- Les enfants ont-ils des droits ? – 3.- Qu’est-ce qu’une famille ? – 4.- A quoi sert l’école ? – 5.- Qu’est-ce que grandir ? – 6.- Garçons et filles sont-ils égaux? – 7.- Qu’est-ce que penser ? – 8.- Les adultes ont-ils toujours raison ? – 9.- Que signifie « être exploité »? – 10.- Qui suis-je ?

Comme on le voit, beaucoup de ces sujets entrent dans le cadre de l’Enseignement moral et civique tel que défini par les récentes directives ministérielles.

L’originalité de ces fiches est que chacune d’elle est accompagnée de quatre à cinq « posters » (photos en couleurs grand format) qui constituent une possible entrée en matière dans le sujet, par le biais du « photolangage » : on demande à chaque élève de choisir l’image qui lui semble le mieux exprimer sa conception du sujet, puis de justifier son choix.
Cela facilite considérablement, pour l’enseignant, le démarrage du débat !

On peut commander l’ouvrage en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-les-petits-debats-philo-5212.php?

ou chez un libraire, en indiquant son n° ISBN : 978-2-7011-4338-5

Actuellement, contrairement à certaines informations erronée, l’ouvrage est disponible chez l’éditeur.

 

59 commentaires sur Téléchargez « Pratiquer la philosophie à l’école »

  1. Merci beaucoup de nous donner accès à cet ouvrage très intéressant et très clair pour une mise en oeuvre dans nos classes.

    1. Je suis très touché par toutes ces marques d’intérêt pour une pratique à laquelle nous croyons tous !
      Il est vrai que les fiches de mon livre sont faites plutôt pour le cycle 2 et au-delà.
      Pour la maternelle et le cycle 1, je vous conseille l’ouvrage suivant :

      PETTIER J-C.., DOGLIANI P., DUFLOCQ I. (2010). Un projet pour… philosopher en maternelle. Paris : Delagrave, 2010 (coll. « Guides de poche de l’enseignant »)

      J’ai moi-même animé des débats en maternelle : c’est souvent passionnant !
      Je serais heureux d’être tenu au courant de vos expériences en classe.

  2. Un grand merci pour le partage de cet ouvrage, qui nous sera d’une grande aide pour les débats philosophiques dans nos classes.

    1. Bonjour,
      J’ai fait des essais sur plusieurs ordinateurs et je suis parvenu à télécharger le fichier. Apparemment, d’autres y parviennent également (cf message ci-dessous).
      Si vous avez du mal à télécharger le document, envoyez-moi votre adresse e-mail par le formulaire de contact et je vous l’adresserai directement par mail.

        1. Je viens de vous envoyer le fichier par mail. J’ai eu en retour le message « adresse non valable ». Merci de m’indiquer une adresse valable où je puisse vous adresser le document.

  3. Ca y est c’est téléchargé! Un grand merci pour ce beau travail et pour la mise en accès d’un document épuisé; Bonne journée ensoleillée!

  4. Merci beaucoup pour ce partage
    Les cours de philo sont loin pour moi et votre livre tombe à pic pour un projet de philo en grande section . J’ai noté les références que vous avez données. Les vacances seront philosophiques!

  5. Bonjour M. Galichet, et tout d’abord un vif remerciement pour cette initiative si généreuse.
    Professeur de philosophie, je forme chaque année des étudiant-e-s et des stagiaires à la pratique des débats philosophiques en classe, et « Pratiquer la philosophie à l’école » est l’un des quelques livres que je demande impérativement depuis sa parution aux futur-e-s enseignant-e-s de se procurer, afin de travailler en amont une préparation des débats souvent délicate. C’est ce qui rend à mes yeux parfaitement incompréhensible la décision des éditions Nathan. Et d’autant plus incompréhensible commercialement que les nouveaux programmes d’enseignement moral et civique vont requérir des professeurs dès la rentrée 2015 cette formation aux débats philosophiques !
    Merci donc de continuer par ce blog à rendre la philosophie populaire…

    1. Merci de votre contribution !
      En fait, Nathan avait pris sa décision il y a plus d’un an, donc avant les nouveaux programmes d’EMC.
      Réflexion faite, je n’en suis pas mécontent. D’une part cela permet d’élargir la diffusion de l’ouvrage, et donc, je l’espère, la pratique du débat philo à l’école.
      D’autre part, ce pourrait être une occasion de le prolonger en créant de nouvelles fiches sur d’autres sujets que les quinze traités dans le livre.
      Si donc il y a des enseignants intéressés pour élaborer ces fiches sur des sujets non encore abordés, je les invite à se signaler sur ce forum ou en me contactant par le formulaire de contact.
      Les fiches que nous élaborerions ensemble pourraient être publiées sur ce site au fur et à mesure de leur création. Elles élargiraient les ressources disponibles pour les enseignants désireux de se lancer et constitueraient une forme de mutualisation des expériences.
      Qu’en pensez-vous ?

  6. Bonsoir Monsieur Galichet,

    enseignante en cycle 3, je cherchais votre ouvrage pour le lire pendant l’été. Ma libraire locale m’ayant annoncé son indisponibilité, je me préparai à essayer de le trouver à l’IUFM départemental au moment de la rentrée. C’est en faisant d’autres recherches que j’ai trouvé votre blog et cette merveilleuse proposition de pouvoir le télécharger. Je ne peux que vous dire un énorme et sincère MERCI pour ce partage. Pratiquant le conseil coopératif et le débat réglé dans ma classe avec plus ou moins de succès selon les années, je suis sûre que je vais me régaler à vous lire.

    Ayant également un site, m’autoriseriez vous à publier un article faisant un lien vers le votre afin que d’autres collègues puissent profiter de votre ouvrage?
    Encore merci…

    Amicalement,
    Kyra

    PS: Pour ma part, aucun problème de téléchargement.

    1. Je vous remercie pour votre message qui est pour moi un encouragement.
      Bien entendu, je vous autorise volontiers à faire un lien ou un article sur votre site vers la page qui vous intéresse.
      J’ai d’ailleurs été sur votre blog et je l’ai trouvé très intéressant par la diversité et la créativité des démarches pédagogiques qu’il développe.
      Je serais heureux que cette collaboration débouche sur un forum où les enseignants comme vous feraient part de leurs expériences et réflexions autour de la philosophie à l’école.
      Des groupes commencent à se constituer un peu partout en France autour de cette pratique. Il serait intéressant qu’ils puissent communiquer entre eux, échanger leurs pratiques et la replacer dans l’esprit de la pédagogie coopérative qui lui donne son sens.
      Vous dites vous-même que vous pratiquez le débat réglé dans votre classe avec “plus ou moins de succès selon les années”. Qu’est-ce qui, à votre avis, peut expliquer ces variations ?

      1. Bonjour,

        les variations de « succès » que je rencontre sont liées à plusieurs facteurs.
        Je dirai d’abord qu’il faut du temps aux enfants pour adopter la pratique. Maîtresse de CM2, j’ai en charge des grands à qui l’on a rarement demandé de s’exprimer sous forme de débat. Ils ont déjà pu exprimer leur avis, sur un livre, une sortie…, mais souvent à l’écrit, ou tout simplement parce qu’on leur a demandé de répondre : »et toi, tu en penses quoi? ». Alors, le premier débat dans la classe laisse perplexe. J’oblige le groupe à se mettre en cercle, ce qui est souvent une nouveauté pour eux. Mes tables étant installées en îlots, cela n’est pas une réelle difficulté. Encore faut-il prendre l’habitude de se déplacer avec sa chaise sans faire trop de bruit, mais c’est un autre problème.
        Ensuite, parce que prendre la parole devant les autres n’est pas aisé. En cercle, tout le monde peut voir tout le monde. Gloups… Les premières séances, il peut donc souvent y avoir des anges qui passent… De plus, comme dans les autres moments de classe, il est important que chacun respecte la parole: que l’enfant la demande, qu’il écoute ceux qui parlent, qu’il accepte aussi de ne pas pouvoir parler tout de suite si le président donne la parole à quelqu’un d’autre… Cette année, je compte utiliser un micro filaire branché sur mon poste de classe. Ça servira de bâton de parole, pour que les choses soient plus concrètes.
        Autre chose, j’ai constaté l’énorme difficulté des CM2 à rebondir sur les idées pour la faire progresser. La plupart du temps, chacun veut donner son point de vue. Il est très souvent utile de recentrer le propos en intervenant pour dire: « oui, mais cette idée a déjà été donnée par X tout à l’heure. Tu es donc d’accord avec lui/elle. Mais là, reviens sur ce que Y a dit… »
        Il y a aussi d’autres facteurs qui rentrent en compte. Les « luttes de pouvoir ». Certains décident de se « ranger » du point de vue d’un copain ou d’un « leader » parce qu’il ne peut qu' »avoir raison »; et ils appuient donc le propos. Il faut du temps pour faire réellement émerger l’avis de certains enfants. Et surtout pour qu’ils acceptent de le dire. Dans l’autre sens, ceux qui ne se sentent pas concernés et qui suivent un avis sans vraiment savoir pourquoi, ou passent presque 1/2 heure à attendre sans se prononcer.
        Selon les années, le groupe classe présente également des tensions/conflits qui peuvent resurgir au moment du débat: conflit liés aux relations entre les enfants, ou conflits qui descendent des parents (a priori des enfants sur des opinions politiques ou sociales que pourraient avoir certains). Et ça dérape parfois vite en tribunal, voir aux mains… Il faut arriver, là encore, à recentrer l’activité. Sans parler qu’il faut aussi apprendre aux enfants à ne pas tourner l’autre en ridicule. « Je ne suis pas d’accord avec toi parce que… » plutôt que « c’est n’importe quoi, t’es vraiment trop nul… »
        Et au milieu de tout ce maelström, il y a aussi parfois ma frustration à constater que la discussion tourne en rond et mon indécision à intervenir pour la relancer…
        Autre chose, dans mes premières années, c’étaient les supports qui me manquaient. Je me sentaient démunies, je ne savais pas de quoi partir. Aujourd’hui, je me suis entourée de supports qui me satisfont et je me sens également plus à même de rebondir à partir de ce qui est directement réalisé en classe. Par exemple, cette année, après avoir travaillé sur le magicien d’Oz, nous avons eu plusieurs discussions à partir des personnages. Comme: « qu’est-ce qui est le plus important: avoir de l’intelligence, ou avoir du cœur? ». Ou alors: « grandir est-il une aventure? ». Les « Cartes de la fraternité » offrent aussi de bonnes occasions.
        Pour l’année prochaine, je ne doute pas que les livres des Incorruptibles nous apporteront aussi de bons départs de discussion.
        Enfin, il faut arriver, en tant qu’adulte, à trouver sa place. Pour ma part, j’essaie au maximum de déléguer la distribution de parole au président. Mais ce n’est pas toujours facile pour l’enfant. Il est également important de savoir si l’on se met dans le cercle avec les enfants, ou en dehors; et comment l’on intervient.
        Voilà, petit tour d’horizon qui explique que je n’ai pas toujours les mêmes résultats… Y’a du boulot… Mais je me régale! 😀 Avec le débat, j’ai vraiment le sentiment de faire travailler l’apprentissage de la citoyenneté: se forger une opinion, apprendre à la donner, argumenter, apprendre aussi la frustration de ne pas convaincre. Accepter que les autres n’aient pas le même avis, et le respecter…

        1. Merci pour cette analyse riche et argumentée de vos difficultés à pratiquer le « débat philo » dans votre classe.
          Ce que vous dites du temps nécessaire pour installer une vraie discussion philosophique rejoint ma propre expérience. La première séance est souvent décevante, et conduit les enseignant(e)s à renoncer trop vite . C’est pourquoi je pense qu’il faut installer d’emblée l’atelier philo dans la durée, en annonçant aux enfants qu’il aura lieu régulièrement (une fois par semaine le plus souvent) durant une période déterminée – un trimestre, par exemple – et qu’à la fin de la période on décidera collectivement de sa continuation ou de son abandon.
          Pour ce qui est des moments de silence ou de l’abstention de certains élèves, ici encore les maîtres avec qui j’ai travaillé ont tenté de les surmonter par le recours à l’écrit. En faisant écrire les élèves avant ou après le débat, on facilite la production et l’expression des idées. Pendant le temps d’écriture, l’enfant a le loisir de réfléchir, il n’est pas pris par l’urgence comme dans la discussion orale. Il peut se référer à son texte, ce qui le rassure. Les textes peuvent être affichés ou réunis dans un classeur consultable par tous, ce qui assure une certaine permanence à la réflexion.
          Pour ce qui est de la difficulté des élèves à rebondir sur les idées pour les faire progresser (plutôt que de vouloir donner son point de vue même s’il est redondant ) j’ai utilisé souvent avec profit la démarche AGSAS. Elle consiste à organiser le débat en deux temps. Dans le premier (1/4h environ) chacun s’exprime librement sur la question retenue, l’enseignant ne participe pas, les interventions sont enregistrées. Dans un second temps, on réécoute l’enregistrement et chacun (y compris l’enseignant) peut lever la main pour faire une remarque sur telle ou telle intervention (on arrête l’écoute pour cela , puis on la reprend jusqu’à la remarque suivante). Cette démarche en deux temps favorise la réflexivité, puisque dans la seconde période on vise moins à donner son point de vue qu’à réagir à celui des autres. Cela favorise l’écoute, l’attention à l’autre, et donc le dialogue.
          Ce que vous dites des « luttes de pouvoir » et du poids des leaders ne m’étonne guère. Ici encore, on peut le minimiser en recourant à des techniques comme le photolangage (images à choisir pour illustrer la conception qu’on se fait d’une notion : bonheur, liberté, amour, etc.). ou le portrait chinois. En obligeant chacun à faire un choix (qu’il note par écrit) avant de les exprimer en commun, on minimise les processus d’influence. L’écriture de textes va dans le même sens : l’écrit est moins sensible aux phénomènes de « leadership » que l’oral !
          Quant à la place du maître, cela dépend évidemment du fonctionnement général de la classe. Dans celle où j’ai travaillé le plus longtemps, la présidence du débat était assurée, comme chez vous, par un élève (c’était une classe Freinet). Le maître et moi prenions place dans le cercle, et nous levions le doigt comme les autres pour prendre la parole. Mais il était convenu que si nous faisions un signe déterminé (par exemple lever les deux bras !) le président nous donnait la parole en priorité quelles que soient les demandes par ailleurs. Cela nous permettait de recadrer le débat quand il s’égarait ou de le relancer quand il languissait, sans que cela soit perçu comme trop directif (nous ne faisions usage de cette prérogative que parcimonieusement, quand cela nous semblait vraiment nécessaire). En tout cas l’utilisation du « bâton de parole » est importante : il facilite l’écoute et la clarté de la discussion.
          Il peut également être intéressant de confier à un ou deux élèves (à tour de rôle) la fonction de « synthétiseur » pour faire le point de temps en temps. Et, j’y reviens encore, de demander à tous les élèves d’écrire à la fin du débat (ou à la maison) les idées qui leur ont paru essentielles et importantes.
          Merci encore pour cette contribution qui, je l’espère, en suscitera d’autres ! Elle prouve que la pratique de la philo à l’école est riche de possibilités et d’avenir…

  7. Bonjour,

    merci pour cette longue réponse pleine de pistes…!
    Je n’avais jamais entendu parler du photolangage; pour les « petits parleurs », cela doit effectivement être une alternative très intéressante. Il faudra que j’aille me documenter là dessus.
    La démarche AGSAS doit également offrir des moments de classe très riches. Avec l’enregistreur numérique que j’ai en classe, ce doit être facile à mettre en place, et l’enregistreur peut aisément servir de bâton de parole. Je garde l’idée pour la tester!
    Pour le passage à l’écrit, je ne le fais pas suffisamment. Là aussi, j’ai encore de quoi cheminer.

    Je vous remercie très chaleureusement pour cet échange d’une grande richesse qui m’a beaucoup apporté. Je vais avoir de quoi expérimenter!

    Très belle fin de journée.

  8. Bonjour,

    Voilà un sujet qui me tente vraiment… Maintenant, je n’ai plus aucune raison de ne pas pratiquer le débat philosophique avec mes élèves…
    Mille MERCIS pour ce fantastique partage!
    Valérie

  9. Merci pour ce téléchargement ! Je cherchais des pistes pour me lancer dans le débat à portée philosophique et je suis tombée sur ce lien chez Onaya.
    JE viens de terminer la lecture de « débattre à partir des mythes » de Tozzi et me voilà ainsi un peu plus armée pour la rentrée !

  10. Bonjour,
    je suis vraiment novice dans le débat philo mais souhaite m’y lancer cette année suite aux recommandations du ministère pour pratiquer 1h d’emc par semaine. Pour le moment je n’ai lu que le premier débat sur l’amitié, mais je me pose déjà une question bête : Concernant le dilemme « Jacques est-il obligé de dénoncer son ami Yves ». Si les élèves concluent qu’étant son ami, il ne doit rien dire, doit-on orienter les réponses pour conclure qu’il faut essayer de le faire se dénoncer lui même ou sinon le dénoncer ou faut-il vraiment laisser les élèves donner leur opinion ? J’ai peur des conclusions du type « s’il le dit c’est une balance ».

    1. Votre question est très fréquemment soulevée par les enseignants qui veulent pratiquer le débat philo dans leur classe. Beaucoup craignent les dérapages, l’expression d’opinions qui n’iraient pas dans le sens de la morale adulte.
      Pour ma part je pense qu’il ne faut pas « orienter les réponses des enfants » dans le sens souhaité par l’enseignant. Ce serait le meilleur moyen de tuer l’authenticité du débat : les enfants sentent très bien ce qu’on attend d’eux et savent donner des réponses conventionnelles qui ne correspondent pas à leur pensée profonde. Or c’est cette pensée profonde que la réflexion philosophique doit permettre de mettre au jour, pour la mettre à l’épreuve et apprécier ce qu’elle vaut en la confrontant à celle des autres.
      Si donc certains élèves concluent que Jacques ne doit rien dire parce que « s’il le dit c’est une balance », je crois qu’il faut laisser ces réponses s’exprimer, mais demander aussitôt si tout le monde est d’accord. Ce serait bien étonnant qu’il n’y ait pas au moins quelques enfants qui pensent le contraire ! Votre rôle d’animatrice du débat n’est pas d’apprécier la valeur des réponses, mais de faire jaillir les contradictions, les désaccords, afin que les élèves prennent conscience que les choses ne sont pas aussi simples qu’ils le croyaient.
      Si l’opinion majoritaire d’une non-dénonciation s’impose sans contestation dans le groupe, vous pouvez proposer une autre situation. Par exemple, si Yves confie à son ami Jacques que son père le brutalise, lui inflige des traitements dégradants, le prive de nourriture, etc ., il serait étonnant que les élèves ne disent pas que Jacques doit dénoncer ces violences à la maîtresse ou aux gendarmes !
      Cette comparaison entre un cas où la dénonciation s’impose incontestablement (violences infligées à un enfant par ses parents) parce que ce qui est en jeu, c’est la santé et même la vie de la personne, et un autre cas (le vol) où la dénonciation est plus problématique, permet d’approfondir la réflexion. Certes, dans le cas du vol, il n’y a pas de violence physique ni de mise en danger de la vie d’autrui, mais n’y a-t-il pas quand même une autre sorte de violence ? une autre sorte de danger ? Ce sont là des questions qui devraient permettre de progresser dans la discussion et de dépasser la conclusion que vous redoutez (« S’il le dit c’est une balance »).
      Si vous menez ce débat dans votre classe, je serais très intéressé de savoir comment il s’est déroulé et à quelles conclusions il a abouti. Merci d’avance pour votre contribution à la réflexion commune !

  11. Bonjour,

    je suis actuellement étudiante stagiaire à l’ESPE de Créteil et je me prépare a écrire un mémoire a propos de laïcité et débats philosophique.
    Afin de mener a bien mes recherches j’ai besoin que des professionnels répondent a quelques une de mes questions quant a leur pratiques en classe et ses effets sur les élèves.
    Connaissez vous des groupes de paroles, réunions ou tout autre moyens de prendre contact avec des collègues mettant en place des débats dans leur classe ?
    Vous même prendriez vous le temps de répondre a mon questionnaire ?

    Merci beaucoup pour le partage de votre ouvrage qui participe a me guider dans ma réflexion.

    A bientôt,
    Pauline

    1. Votre appel est sur le site : aux collègues intéressés de se manifester en répondant à votre demande !
      Pour ma part je répondrai volontiers à votre questionnaire. Il serait intéressant de le déposer sur le site pour que chacun puisse en prendre connaissance.

  12. Merci pour votre partage, j’ai commencé les débats avec mes cm1. C’est un moment vraiment extraordinaire, ils commencent à prendre en mains les débats. Ils en redemandent !

  13. Monsieur,

    D’abord merci pour ce lien qui m’a permis de comprendre les enjeux du débat philosophique à l’école. C’est important pour moi car je constitue mon dossier de concours en EMC et je suis vivement intéressée par la question du débat philo à l’école.
    J’aurais des questions à vous poser concernant le thème des droits de l’enfant. Je suis en train de monter une séance de débat à visée philosophique (séance que je vais tester dans ma classe) et plein de questions se posent à moi, notamment celle du support à privilégier en cycle 2 pour alimenter le débat. Puis-je avoir votre e-mail pour communiquer avec vous ?
    Dans l’attente d’une réponse, je vous salue bien cordialement,
    Louise

  14. Un très grand merci pour votre partage. Je me lance enfin non je me relance cette année après avoir lu Ateliers de philo à partir d’album de jeunesse d’E Chirouter. C’est dans son livre que j’ai trouvé le lien et je vais m’empresser de le lire, les thèmes m’intéressant beaucoup.
    Merci
    Laurence

  15. Un très grand merci.
    Je me lance dans cette pratique avec mes CP.
    C’est super de voir la puissance et le cheminement des leurs pensées.
    Merci

    1. N’hésitez pas à me faire part – sur le site ou ailleurs – de vos essais et expériences ! Ce sera un encouragement pour tout le monde.

  16. Bonjour,
    Avec la compagnie théâtrale dont je fais partie nous avons monté une adaptation d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Notre version développe les thèmes de l’identité et de la question « Qui suis je ? » qui sont amorcées dans l’oeuvre originale.
    Nous tentons de viser un public à partir de 9 ans. L’Histoire a un peu changé mais nos dialogues s’appuient sur l’absurdité, le non sens et le sophisme pour poser des questions importantes à nos yeux.
    Ici en Belgique il est difficile de trouver votre ouvrage

    En parallèle au spectacle nous proposons un atelier plastique dans lequel les enfants produiraient un auto portrait. Cet atelier voudrait aborder la notion d’identité.

    Nous avons remarqué que dans votre ouvrage, Les Petits débats philosophiques, une fiche était consacrée à la question « Qui suis je ? »
    Pensez vous que cette question peut être abordée en cycle 2 ?
    Notre atelier a lieu à Marchin en Belgique.
    Pensez vous que vous pourriez nous faire parvenir cette fiche via une adresse internet ?

    1. Votre démarche semble très intéressante. Avez-vous un site ou un compte Facebook où vous pourriez donner plus de détails sur ce que vous faites?
      Si vous tournez une vidéo de votre atelier ou de votre spectacle, je suis preneur, car cela intéresserait, j’en suis sûr, beaucoup d’enseignants.
      Pour la fiche « Qui suis-je ? » de mon ouvrage, je vous l’envoie par mail.
      Bonne chance et bon courage pour la suite de votre aventure!

  17. Bonjour Mr Gallichet,

    Je suis à la recherche du livre « Les droits de l’enfant 10 débats à animer au cycle 3.
    Il est indisponible dans toutes les boutiques.
    Serait-il encore possible de l’obtenir?
    Un grand merci.
    Bien à vous.

  18. Bonjour Monsieur GALLICHET,

    Je suis inscrite pour passer le concours de professeur des écoles et j’ai choisi le droit des enfants comme thème de mon dossier professionnel.
    Je n’ai encore jamais enseigné mais une maîtresse m’autorise à intervenir dans sa classe pour présenter ma séquence. Je souhaite débuter ma première séance sur l’évolution de la notion d’enfant dans la société, sur la définition de l’enfant. Ces points seraient sous forme de débat. Vos fiches sur le thème de l’enfant et les enfants ont-ils des droits me seraient d’une grande aide. Malheureusement votre livre est épuisé.
    Serait-il possible d’avoir accès à ses fiches? Je vous remercie par avance pour votre bienveillance et grande aide.
    Loïsa

    1. Par erreur, l’ouvrage est effectivement mentionné comme « indisponible » sur les sites Internet (Amazon, FNAC, Decitre, etc.)
      Cette erreur va être rectifiée par l’éditeur.
      En attendant, vous pouvez le commander chez n’importe quel libraire en indiquant son numéro ISBN :
      978-2-7011-4338-5
      En cas de difficulté pour vous le procurer, signalez-le moi et je répercuterai aussitôt auprès de l’éditeur.

  19. Merci beaucoup pour l’ouvrage que vous mettez à disposition.
    Enseignante spécialisée, je propose les ateliers philo à des enfants et des jeunes en situation de handicap, ces ateliers leur sont un précieux outil.
    Merci pour vos partages,

    Danièle

  20. Ping : Atelier philo
  21. Un grand merci pour ce partage! Je me suis lancée depuis peu avec des élèves de GS. c’est très intéressant mais c’est aussi un art difficile de mener un débat philo. J’apprends peu à peu avec eux et grâce à eux. on a discuté de qu’est-ce qu’un ami, en prenant appui sur l’album « petite tâche ». j’aimerais travailler sur l’erreur, la différence et l’intelligence. je mène donc quelques recherches. encore merci pour ce partage.

  22. Bonjour, j’ai reçu les enseignements et conseils de gens formidables lors de mon « parcours » SEVE mais je n’ai pas eu le plaisir de profiter des votres et je vous remercie beaucoup de les partager ici! La belle aventure continue!
    Anne Marie

  23. Merci pour ce partage.
    Je me lance l’année prochaine en Ulis collège, avec des élèves porteurs de handicap. Je ne doute pas que cela sera une expérience fabuleuse…

  24. Juste pour vous remercier, de ce partage, mais aussi de cet investissement que l’on sent à travers les réponses apportées aux commentaires.
    Je suis actuellement en congé parental, je ne mettrai donc pas ça de nouveau en oeuvre à la rentrée, mais je continue à nourrir ma réflexion, pour plus tard, et pour l’éducation de mes enfants.
    J’espère que les nouveaux programmes ne dissuaderont pas les collègues de pratiquer la philo en classe, je l’avais fait avant les moutures 2015, on peut toujours l’intégrer, même si ce n’est pas formellement demandé. Et c’est tellement riche!
    Je relaie votre initiative et vos propositions de mutualisation dans mon entourage.
    Merci beaucoup!

  25. Je suis très sensible à vos remarques.
    Comme vous, je suis très déçu par les nouveaux programmes de l’EMC, qui ne mentionnent plus les ateliers philo, mais seulement le « débat réglé ». Vous avez raison de dire que la pratique de la philo reste possible ; mais faute de formation et maintenant d’incitation explicite, beaucoup d’enseignants risquent de se limiter à de vagues discussions qui n’auront plus rien de la rigueur des ateliers philo.
    Quand on sait que la présidente actuelle de la Commission nationale des programmes est la doyenne de l’inspection générale de philosophie, c’est tout de même un comble !

  26. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour votre ouvrage, pour vos échanges, très instructifs, qui mènent à beaucoup d’autres débats. J’espère pouvoir un jour partager mes expériences.
    Je prépare le concours cette année (CRPE) et j’ai choisi comme option l’EMC. Je cible des GS / CP et j’avais dans l’idée de proposer une amorce d’atelier philo. Votre remarque m’intéresse et soulève une interrogation : pourquoi le « débat réglé » serait moins riche qu’un débat philo ? Cela dépend de la teneur qu’on lui donne, non ? Je me trompe peut-être… J’espère que les débats philo ne vont pas disparaître parce que ce que je lis ça et là sur les expériences menées est formidable ! Et oui, d’accord avec vous : si le but est vraiment de réduire la place des débats philo, c’est un comble !
    Je pensais que des « précisions » avaient été apportées en juillet 2018 mais que rien n’était modifié pour les programmes de 2015. Il m’est déjà impossible de maîtriser 386 pages de programme pour le concours…je m’y perds ! Alors si en plus on nous dit que ce qui était n’est plus…

    Une autre réflexion (autre sujet mais proche) suite à votre remarque : j’ai lu beaucoup de choses sur les « messages clairs » encouragés par l’EN, présentés comme une méthode de résolution de conflits. C’est en fait (et ce n’est jamais dit nulle part) de la CNV (communication non violente). Une question me taraude : comment les enseignants font-ils pour se former ? Il y a des thérapeutes formés à la CNV, mais les profs ? Ce sujet m’intéresse car écouter s’apprend. On peut faire des dégâts si on n’entend pas ce qui est dit, si on n’intervient pas judicieusement. Je pense au harcèlement notamment, très difficile il me semble de pouvoir faire la part des choses. D’où ma question : est-ce que les enseignants se sentent suffisamment armés, formés, et comment vous formez-vous ? Est-ce que l’EN vous propose des formations une fois que vous êtes en place ?
    Désolée pour la longueur mais 10 000 questions tournent depuis que je m’intéresse à l’EMC ! 🙂

  27. Bonjour,
    Pour la différence entre débat philosophique et débat réglé, il est vrai que le second est plus large que le premier. Tout débat philosophique est nécessairement réglé d’une manière ou d’une autre : les règles dans la démarche Lipman ou AGSAS ne sont pas les mêmes que dans la démarche Tozzi-DVDP. Mais tout débat réglé n’est pas forcément philosophique : on peut discuter par un débat « réglé » des mérites du Bordeaux et du Beaujolais, ou du téléphone portable et de la tablette !
    Le débat philo implique des règles plus rigoureuses, plus exigeantes : on ne débat pas seulement « pour ou contre », mais on argumente, on essaie de définir, de problématiser, d’analyser, d’interpréter, etc. C’est cette dimension dont je déplore la disparition dans les nouvelles instructions officielles concernant l’EMC.
    Quant aux « précisions » apportées par les textes de juillet 2018, elles se réduisent à peu de choses. A titre informatif, voici deux commentaires (du site « Café pédagogique » et du blog « Vivement l’école ») sur ces textes :
    « Quant aux programmes d’EMC ils ramènent à une conception presque risible de ce que doit être une instruction civique. L’exemple de la Marseillaise, découpée en tranches d’année en année presque couplet par couplet , montre à quel point la communication politique s’est emparée de ces programmes ».
    « La nouvelle vision conserve comme des vestiges certains éléments des programmes d’EMC de 2015. Mais elle leur tourne le dos et s’inscrit dans un discours général de restauration à la fois préoccupant et probablement inopérant : apprentissage de la Marseillaise, idéal d’un retour à l’ordre et à la discipline, à l’apprentissage des règles de conduite (langage, décence vestimentaire, hygiène), symbolisé dans le nouveau projet d’EMC par le recours insistant au thème du respect (le mot revient si souvent qu’il serait fastidieux d’en compter les occurrences) : on est loin des enjeux d’une culture morale et civique qui apprenne aux jeunes à construire ensemble un mode commun qui ne peut plus être présenté comme un donné préexistant et indiscutable.
    Des dispositifs mis en avant par le programme de 2015, il ne reste rien ou presque (une ou deux références au «débat réglé» et, plus modestement, à «l’éthique de la discussion»). Rien des discussions à visée philosophiques pour le primaire, de l’examen de dilemmes moraux, du recours possible aux jeux de rôle, des exemples suggérés dans le programme de 2015 de situations pédagogiques utiles à la mise en œuvre des objectifs d’un tel enseignement. Rien, en somme, des implications pédagogiques que comporte la volonté de former des citoyens actifs et, comme le disait si éloquemment le philosophe Alain, «incommodes». »
    Pour votre dernière question, je suis un peu embarrassé pour vous répondre. Les enseignants que je connais (notamment à Chambéry) qui pratiquent une éducation à la non violence (« messages clairs », etc.) se sont formés « sur le tas », avec l’aide de leur inspectrice et d’un formateur ESPE. Ils ont ensuite amélioré leur dispositif empiriquement, en fonction de leur expérience et des échanges avec d’autres collègues pratiquant la même pédagogie.
    Bien cordialement
    François Galichet

  28. Bonjour,

    Bonjour,
    Merci pour toutes ces précisions et surtout pour la différence entre le débat réglé et le débat philo. Je ne voyais pas le débat réglé comme « pour ou contre », mais vos exemples sont très clairs, et je comprends mieux les inquiétudes ! J’espère que les débats, l’EMC, ne seront pas « appauvris » mais au vu de ce que vous expliquez et des extraits que vous citez, effectivement, le risque est bien là…
    Pour les messages clairs visant la résolution de petits conflits, oui, il est certain que l’on ne peut que se jeter à l’eau et apprendre sur le tas, tout comme le métier d’enseignant, finalement. Les enseignants se jetant à l’eau ont bien du mérite ! Il faut que je creuse le sujet et que je m’informe davantage sur les expériences menées et les bénéfices constatés pour les élèves, cela m’intéresse beaucoup également.
    J’ai commencé à lire votre livre en téléchargement. De nouveau un grand merci pour ce partage précieux, pour le temps que vous prenez pour répondre, bref, pour votre générosité.
    Lona

  29. bonjour,
    merci pour le partage,
    je prépare le concours des professeurs des écoles et je m’aide de votre ouvrage parmi d’autres pour préparer mon dossier personnel qui présente une séquence pour une classe de CE1 qui a comme objectif d’apprentissage :
    Respecter autrui – respecter et accepter les différences.
    Je met en place des ateliers de philo et votre ouvrage m’a bien aidé.
    Merci donc pour vos lumières.
    sophie

  30. Bonjour M. Galichet,

    Aujourd’hui en Vendée après Nantes où vous êtes venu 2 fois à notre plus grand bonheur, je continue de diriger vers vous les classes, les enseignants…
    Je n’ai pas réussi à télécharger « Pratiquer la philosophie à l’école ». Est-ce normal ?
    Dès que le ciel de la formation s’entrouvre un peu…j’essaierai de reprendre contact pour de nouvelles et belles aventures philosophiques.
    Au plaisir

  31. Bonjour Monsieur Galichet,

    Après une formation auprès de SEVE et un titre de formateur pour adultes au préalable, j’anime des ateliers pour enfants et prochainement pour adultes, ateliers à visée philosophiques.
    Le vendredi 24 ma première intervention porte sur « le regard que je porte sur moi même a t-il changé avec l’âge ».
    Je suis en train de m’inspirer de vos écrits et je vais me procurer votre livre. J’avoue que si vous avez des pistes, je suis preneuse surtout pour le commencement.
    Ce que j’aimerai évoquer c’est notre valeur, l’estime que nous avons et qui risque de diminuer selon comment nous envisageons et voyons « le vieillir ». Moi même j’ai 66 ans et je suis la dernière d’une famille de seize enfants. J’ai donc eu des parents âgés et une famille vieillissante tôt. Autant j’ai été confrontée à l’épanouissement d’une jeunesse que je ne saisissais pas, autant j’ai dû faire face au début de leur métamorphose physique et parfois intellectuelle pour certains.
    Pouvez vous m’aider dans ma présentation ? Pour moi l’estime est avant tout celle que nous avons mis en place à notre commencement et que nous développons au fil des années. Elle peut varier avec le regard des autres mais aussi avec l’importance que nous donnons à notre extérieur mais également en fonction de tout ce que nous mettons en place plus tard. N’est ce pas l’occasion justement de trouver notre propre valeur ?

    1. Je crois comme vous que la question de l’estime de soi est importante. Elle est fortement liée au regard que nous portons sur notre parcours.
      La question que vous projetez de faire discuter (“Le regard que je porte sur moi-même a-t-il changé avec l’âge?) est intéressante. Elle devrait susciter de nombreuses réflexions.
      Etant donné son caractère très personnel, je pense qu’une démarche de type AGSAS serait la plus appropriée pour commencer. Il s’agit d’un tour de table (voire deux), dans lequel l’animateur n’intervient pas. Chacun prend la parole à tour de rôle, mais il peut passer son tour s’il le souhaite. Ensuite, on fait une synthèse collective qui permet de dégager (éventuellement en utilisant un tableau ) les thèmes principaux qui ont émergé.
      On pourrait poursuivre par des démarches plus ciblées, comme par exemple le Blason (cf. mon livre “Philosopher à tout âge” page 250) ou un photolangage à partir de portraits : on demande à chaque participant dans lequel il se reconnaît le plus, et pourquoi.
      Peut-être aussi pourriez-vous recourir au dessin (chacun dessine la façon dont il se voit, puis le commente).
      Je suis certain que vous saurez animer cette réflexion, qui devrait, pour avoir le temps de se déployer, se développer sur plusieurs séances.

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